La thèse d’Armelle Le Mouëllic, intitulée:
Une autre manière d’être architecte :
perspectives historiques et réflexions contemporaines sur une pratique de machizukuri au sein du laboratoire de Satoh Shigeru à l’université de Waseda
sera soutenue publiquement le jeudi 17 décembre à 14h, dans l’amphi Simounet de l’ENSAG.
Elle a été préparée au sein du Laboratoire de recherche Les Métiers de l’Histoire de l’Architecture, édifices-villes-territoire, école nationale supérieure d’architecture de Grenoble, dans l’école doctorale 454 Sciences de l’Homme, du Politique et du territoire.
Devant le jury composé de :
– M. Philippe Bonnin, Directeur de recherche CNRS, pré-rapporteur
– M. Jean-Louis Violeau, Professeur, HDR, ENSA de Paris Malaquais, pré-rapporteur
– M. Marc Bourdier, Professeur, ENSA de Paris la Villette, examinateur
– Mme Carola Hein, Professeur et chair du département d’histoire de l’architecture à TU Delft, examinatrice
– Mme Judith Le Maire, Chargée de cours, Faculté d’architecture La Cambre-Horta, Université Libre de Bruxelles, examinatrice
– Mme Catherine Maumi, Professeur, ENSA de Grenoble, directrice de thèse
Résumé:
Ce détour par la pratique du machizukuri au sein du laboratoire du professeur Satoh Shigeru à l’université de Waseda apporte un autre regard sur les compétences de l’architecte. Le machizukuri s’inscrit dans le contexte particulier de la ville japonaise : sa morphologie, sa structure sociale et ses politiques urbaines. Le travail de « traduction » se poursuit par une histoire architecturale du machizukuri qui renseigne la formation d’outils et de pratiques spécifiques au sein du département d’architecture de l’université de Waseda. La thèse analyse la mobilisation de ces compétences au sein des exercices de préparation à la reconstruction dans l’arrondissement de Shinjuku conduits par le laboratoire de Satoh Shigeru et la manière dont l’architecte se positionne au sein d’un réseau d’acteurs.