- Doctorante
- 2013 : Habilitée à la Maîtrise d’Oeuvre (ENSAG)
- 2011 : Diplômée d’État en Architecture (ENSAG)
- 2010 : Master 1 en échange à la E.T.S.A.M. (Madrid, Espagne)
- 2009 : Licence en Architecture (ENSAG)
- Membre du laboratoire depuis novembre 2015
- Histoire des politiques de la ville,
- Qualité de l’habiter dans la transformation des immeubles de logements sociaux de l’après seconde Guerre Mondiale,
- Recyclage dans le sens de réhabilitation.
- Mémoire habitante des quartiers de logements sociaux.
Mots-clefs : « recyclage », qualité de l’habiter, logements sociaux, mémoire habitante, France
Contact :philibert.c@grenoble.archi.fr
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Thèse (en cours) :
Titre :
Le recyclage des immeubles de logements sociaux de la seconde moitie du XXème siècle en France (1980-2016), L’enjeu d’une contemporanéité au service de la mémoire habitante.
Directeur de thèse : Catherine Maumi
Année d’inscription : novembre 2015
Financements : Depuis janvier 2016 : Contrat Doctoral du Ministère de la Culture et de la Communication du 01-01-2016 au 31-12-2018
Résumé :
Dans la reconstruction de l’après Seconde Guerre mondiale, les quartiers de HLM commencent à être qualifiés de manière péjorative, dès leur édification. La politique du logement social de masse sous cette forme, n’est pas partagée par tout le monde. Au cours du temps l’image de la cité tout confort, construite pour répondre aux besoins en logements est de plus en plus stéréotypée et la précarisation qui touche les populations crée une ghettoïsation des ensembles.
A partir des années 1980, la question de la réhabilitation des quartiers de logements collectifs sociaux, commence à se poser. Le travail est délicat et les nouvelles législations mises en place mènent à des programmes montés dans l’urgence et à des dispositifs concertatifs très limités.
La mémoire du lieu est peu prise en compte, au détriment des populations habitantes.
Cette recherche propose de s’intéresser à la mémoire habitante et à la place de la concertation dans le projet de transformation des immeubles de logements sociaux de la seconde moitié du XXème siècle. L’intérêt est porté vers le concept de « recyclage » en architecture, défini dans le sens de réhabilitation comme une adaptation du bâti aux changements sociétaux, en gardant la fonction première. Le sujet est abordé de manière transversale afin de permettre de comprendre comment mémoire habitante et « recyclage » architectural peuvent s’enrichir mutuellement.
Pour ce faire il explore, dans un premier temps, des projets de recyclage, leurs processus, leurs acteurs, etc… Puis dans un second temps, propose d’analyser plusieurs études de cas, comme celle de la Villeneuve, afin d’interroger la place de la parole habitante dans le processus de projet de « recyclage » en architecture. L’étude se base sur de nombreuses vidéos amateurs filmées par les habitants constituant un matériau intéressant et jusqu’alors non exploité, ainsi que sur des interviews.
Notre problématique pose la question de la « qualité de l’habiter », dans le projet de « recyclage », telle que définie par les habitants, leurs besoins, leurs désirs, tout en offrant une contemporanéité avec les normes et règlementations en vigueur.
Dans cette optique, nous avançons une première hypothèse selon laquelle la mémoire habitante et la poétique de l’histoire du lieu sont des facettes à ne pas négliger dans le travail de « recyclage » des cités HLM. La seconde, quant à elle, suppose que dans un contexte de crise de logement, il est nécessaire de se tourner vers un processus de « recyclage » avec des approches permettant à la fois une modularité et une modernité pour les années à venir mais également une mémoire de l’histoire du quartier et de ses habitants.