- Doctorante
- 2015 – 2016 : Elève-libre (EHESS)
- 2015: Diplômée d’État en Architecture, mention Recherche (ENSAG)
- 2013 : Licence en Architecture (ENSAG)
- 2012 : Licence 3 en échange à l’université technique de Munich (Allemagne)
- Membre du laboratoire depuis décembre 2016
- Statut du sol (propriété, usage, valeur) dans la pensée du territoire,
- Politiques foncières des processus d’urbanisation,
- Morphologies bâties et paysagères dans le temps long des territoires,
- Théories urbaines et territoriales.
Mots-clefs : architecture, écosystème foncier, habitabilité, matrice foncière, paysage, propriété, urbanisation, Suisse, Allemagne, Pays-Bas.
Thèse (en cours) :
Titre :
L’écosystème foncier dans l’urbanisation des territoires. Des matrices foncières aux morphologies bâties et paysagères : mise à l’épreuve de l’habitabilité des territoires contemporains de Leipzig (Allemagne), Rotterdam (Pays-Bas) et du Valais (Suisse).
Directeur de thèse : Catherine Maumi
Co-directeur : Vincent Renard (professeur en économétrie urbaine, spécialisé dans les questions d’économie foncière et immobilière)
Année d’inscription : décembre 2016
Financements : Depuis janvier 2017 : Contrat Doctoral du Ministère de la Culture et de la Communication du 01-01-2017 au 31-12-2019
Résumé :
Dans la construction d’un territoire habitable, en quoi un écosystème foncier spécifique façonne-t-il la genèse des formes bâties et paysagères ? Tant au niveau spatial que temporel, en quoi l’habitabilité et les processus d’urbanisation des territoires sont-ils conditionnés par l’expression d’une matrice foncière ?
Observer les lois sous-jacentes aux processus d’urbanisation à partir du sol permet d’en renouveler la lecture. En effet, nous supposons l’existence de liens entre types de propriétés du sol et qualités d’usage des formes bâties et paysagères – le paysage étant ici considéré comme la représentation des processus d’anthropisation de l’environnement à un moment donné. Les enjeux de densification, d’intensification, de dispersion des lieux de vie sont ici sous-jacents. En questionnant notamment les modèles agricoles et la souveraineté alimentaire, la pression des milieux urbanisés sur les ressources, l’implantation d’activités locales au sein d’une économie globale ou encore l’accessibilité financière des logements, un système foncier met en tension de nombreux enjeux fondamentaux de la planification territoriale.
Envisageant la matrice foncière comme filtre de lecture pertinent des mécanismes d’urbanisation, notre hypothèse principale de travail envisage la coprésence de différents types de propriétés du sol – individuelle, collective et publique – comme catalysant l’habitabilité d’un territoire – notamment par la multiplicité de faisceaux de droits et d’usages générés. L’objectif de ce travail est donc de comprendre les structures fondamentales de l’établissement humain. Cette recherche puisera dans les spécificités foncières des territoires étudiés afin de formuler les questions essentielles à la mise en oeuvre d’une plus grande habitabilité dont chacun pourrait bénéficier. Dans un contexte de mondialisation où la place et les enjeux du local sont redéfinis, le foncier se configure comme le terrain de la discussion et de la mise en cohérence des nécessités écologiques et du développement humain.